Paroisse Bienheureuse Jeanne Marie de Maillé

Diocèse de Tours

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 mardi, 5ème Semaine du Temps Pascal

S. Pie V, pape

Mémoire facultative

Moines & moniales
Sainte Marie de l’Incarnation


Marie Guyart, notre future sainte Marie de l’Incarnation, naît le 28 octobre 1599 à Tours. 
Marie a 7 ans quand elle fait un rêve qui la marque pour la vie. Elle voit le ciel s’ouvrir et Jésus venir à elle avec une question : « Veux-tu être à moi ? » Elle rêve de vie religieuse, mais ses parents la marient en 1618. Elle a un fils et son mari meurt quand elle a 19 ans. 
En 1620, a lieu ce que Marie appelle elle-même sa « conversion » à la suite d’une confession. 
En 1621, elle gère l’entreprise de transport de sa sœur et son beau-frère, et dans la vie active, elle atteint l’union à Dieu. 
Elle entre chez les Ursulines de Tours le 25 janvier 1631 et prend un nouveau nom : sœur Marie de l’Incarnation. 
À la fin de l’année 1634, sœur Marie de l’Incarnation fait de nouveau un rêve prémonitoire. Elle voit un pays inconnu où le Seigneur l’appelle. En 1639, le Seigneur lui révèle que c’est la Nouvelle France où elle arrive le 1er août où elle construit un monastère détruit par les flammes en 1651. Elle reconstruit et s’occupe de l’éducation des filles. 
Elle meurt le 30 avril 1672. Malgré qu’elle ait passé toute sa vie au Nouveau Monde entre les murs de sa clôture, cette femme intrépide a été une des fondatrices du Québec. Celle que Bossuet appelait « le Thérèse de la Nouvelle France » figure parmi les plus grandes gloires nationales du Canada où elle est considérée comme la véritable Mère de la patrie. 
Prêtres
Saint Joseph Cottolengo


Joseph Benoît Cottolengo est piémontais. Il naît le 3 mai 1786 dans la petite ville de Bra, dans la province de Cuneo, au Nord-Ouest de l’Italie. À 18 ans, il entre au séminaire. En tête de ses cahiers, il écrit « je veux être un saint ». 
En 1816, le père Cottolengo est nommé chanoine attaché à l’église Corpus Christi de Turin.  
En septembre 1827, le père Cottolengo est appelé au chevet d’une mère de trois enfants, enceinte de son quatrième. Elle meurt car aucun hôpital ne veut l’accueillir. Cottolengo décide alors d’ouvrir un dispensaire pour recevoir tous ceux que les hôpitaux refusent. Ce dispensaire devient la « Petite Maison de la Divine Providence », une œuvre immense à Turin et dans toute l’Italie. 
Cottolengo fonde 12 congrégations religieuses. Il vit dans une confiance absolue dans la Providence avec deux règles : ne jamais mendier mais laisser la Providence agir et ne faire aucune réserve pour le lendemain. 
Joseph Benoît Cottolengo meurt le 30 avril 1842. Il est béatifié en 1917 et canonisé en 1934. 
Évêques et papes
Saint Pie V
Antonio Ghislieri est un modeste berger Lombard (nord de l’Italie) qui garde le troupeau familial. À 14 ans, il entre au couvent des Dominicains. Ses vœux religieux de pauvreté le marquent profondément, si bien qu’il demeure un exemple de modération et de sobriété, même après avoir été élu pape en 1566. Pour restaurer la piété en dérive dans l’Église catholique au XVIe siècle, Pie V mène de larges réformes. Il met fin aux abus de privilèges des religieux et fait publier un nouveau catéchisme. Il restreint aussi l’utilisation des indulgences – la rémission des péchés contre de l’argent – et lutte contre l’émergence du protestantisme.
Saint Pie V, veillez sur l’Église.