Avent vient du latin adventus, avènement. Il s’agit d’attendre. Non une venue ordinaire dans la chronologie des hommes. Mais un avènement qui transforme l’histoire. En christianisme, Dieu se fait homme en Jésus qui sauve l’humanité. « Par Lui tout a été fait », écrit l’évangéliste saint Jean. Le Christ naît à Noël.Durant ces quatre semaines, le prêtre et le diacre revêtent l’ornement violet. Non pour marquer la morosité. Mais l’attente, dans le dépouillement. Le troisième dimanche, l’ornement est rose pour signifier que l’attente ne se fait pas dans la tristesse mais dans la joie de croire.Quelques traditions accompagnent le temps de l’Avent : dans les paroisses et les maisons, on façonne des couronnes. On allume chaque dimanche une nouvelle lumière pour souligner les étapes vers la Nativité.Noël ne se résume pas à du « lèche vitrine ». L’Avent est un temps de conversion, de préparation des cœurs à la naissance du Christ.Une fête mariale marque également ce calendrier, l’Immaculée Conception le 8 décembre, rendez-vous de ferveur populaire dans de nombreuses villes.
Le 8 décembre, j’allume un lumignon pour prier
et pour dire Merci Marie !
L’Avent devrait élargir nos horizons, bref, nourrir notre espérance d’un
futur pour l’humanité : il y a quelque chose à attendre, des moissons
qui mûrissent, un banquet qui s’annonce, une Cité qui se bâtit, capable
d’accueillir la multitude innombrable, car Dieu veut que tous les hommes
soient sauvés.
Voilà le temps qui nous est donné pour nous réveiller et nous mettre en route. Il n’y a pas de temps à perdre pour espérer.